Notre projet architectural
Concernant notre projet architecturale :
Nous avons réalisé par la suite une multitude d’expériences pour mieux comprendre le projet que nous voulions créer.
Nous en sommes venu à la réalisation d’un skatepark qui selon nous reprenait les formes que nous avions obtenues lors de nos expériences. Le skatepark avait donc une structure apparente et trois modules pour skater. L’idée de déformabilité et de fluidité n’était pas assez présente dans notre projet pour l’assimiler parfaitement au processus de la goutte d’eau, c’est pourquoi nous avons décider de le modifier afin d’obtenir notre projet final.
Le choix du site a tout d’abord été déterminant dans notre projet. Nous avons placé notre skatepark sur la Seine, au-dessous du pont Garigliano car il fait parti des ponts les plus larges et notre skatepark mesure 53 mètres sur 30. Le skatepark serait alors la goutte d’eau qui tombe dans un liquide, ici la seine ; il en résulte des formes très aléatoires, que l’on pourrait croire malléables grâce à leur fluidité. On peut comparer la forme générale à celle de petites vaguelettes laissant au skateur une multitudes de modules et un espace suffisamment grand pour varier ses parcours. Notre projet ne repose pas sur la qualité vitale de l’eau mais sur les formes qu’elle produit et ce que nous avons pu en tirer.
Nous en sommes venu à la réalisation d’un skatepark qui selon nous reprenait les formes que nous avions obtenues lors de nos expériences. Le skatepark avait donc une structure apparente et trois modules pour skater. L’idée de déformabilité et de fluidité n’était pas assez présente dans notre projet pour l’assimiler parfaitement au processus de la goutte d’eau, c’est pourquoi nous avons décider de le modifier afin d’obtenir notre projet final.
Le choix du site a tout d’abord été déterminant dans notre projet. Nous avons placé notre skatepark sur la Seine, au-dessous du pont Garigliano car il fait parti des ponts les plus larges et notre skatepark mesure 53 mètres sur 30. Le skatepark serait alors la goutte d’eau qui tombe dans un liquide, ici la seine ; il en résulte des formes très aléatoires, que l’on pourrait croire malléables grâce à leur fluidité. On peut comparer la forme générale à celle de petites vaguelettes laissant au skateur une multitudes de modules et un espace suffisamment grand pour varier ses parcours. Notre projet ne repose pas sur la qualité vitale de l’eau mais sur les formes qu’elle produit et ce que nous avons pu en tirer.
Plan Masse : Nous avons décidé de positionner notre projet sur la Seine sous le Pont du Garigliano dans le 16iem arrondissement de Paris
Insertion de notre projet dans le site : Nous l'avons placé sur le côté droit du pont entre le quai et le premier pilier du pont afin de laisser de la place au péniche pour passer. De plus le fait d'être collé au quai cela permet un accès facil et direct aux skateurs.
Réalisation en 3D de la structure : pour montrer comment notre forme alaléatoire tiendrait.
Document graphique :
1) coupe longitudinale :
2) coupe transversale :
maquette: pour réaliser notre maquette nous avons utiliser de l'argile afin d'obtenir au mieux des formes courbes et contrôlés par nos gestes. Cela a permis de créer des formes fluides et en adéquation avec notre site.
A - Processus
- nom du processus : la goutte d'eau
- nature du processus : c'est un processus naturel créé par le contact d'une goutte d'eau dans un liquide.
- paramètres : les expériences sont faites toujours de la mêmes façon. on utilise un bol rempli d'un liquide dans lequel on verse toujours à la mêmes hauteur ( environ 15cm ) un autre liquide. Le but étant d'analyser les différents résultats.
- niveau de contrôle sur la forme : la forme est en partie aléatoire puisque le contrôle sur la forme est difficile.
- échelle : la forme est macroscopique, cependant la rapidité du phénomène ne nous permet pas d'observer entièrement ce qu'il se passe.
B- Espaces Générés
- diversité des espaces créés : la diversité est moyenne puisqu'on observe différentes formes créées avec le même processus
- qualités spatiales : nous observons trois qualités architecturales des espaces (cf: 1- le processus)
- univers sémantique : il n'y a pas spécialement d'univers sémantique
C - Transposition dans un projet architectural
- facilité d'insertion dans un site : nous avons décidé de créer un skatepark nomade qui peut s'inscrire dans diverses sites afin que le skateur soit maitre du lieu dans lequel il skatera.
- type de programme possible : notre skatepark peut être transporter en voiture, il peut donc se replier sur lui même.
- constructibilité : nous avons créé une structure apparente afin de voir l'ensemble des contreventements qui assurent sa stabilité et sa solidité.
Plusieurs procédés permettent à l’eau de prendre différentes formes. Cependant nous allons nous intéresser à un procédé particulier de l’eau qui est celui de la goutte d'eau qui tombe dans un liquide.
En tombant, la goutte d’eau crée plusieurs stades de déformations que l’on a regroupé en 3 parties:
- première déformation: la goutte, par son poids, déplace une certaine quantité d’eau qui engendre un creu et forme les premières ondes.- deuxième déformation: l’eau en reprenant sa forme initiale va provoquer l’effet inverse, c’est à dire qu’une partie de l’eau déplacée remonte au dessus de la surface.
- troisième déformation: l’eau retombant en provocant de nouvelles ondes et va recrée la même chose que dans la première déformation.
Le phénomène se répète jusqu’à se stabiliser progressivement.
Par ailleurs, les formes que crée la goutte en tombant sont toujours différentes.
Les 4 étapes d'une goutte en contact avec un liquide
2- Nos expériences
1ère expérience :
Pour reproduire la forme choisie dans une expérience physique nous avons décidé de réaliser le même processus d'une goutte tombant dans de l’eau mais à une échelle
plus grande pour pouvoir analyser le même phénomene à l’oeil nu. Pour cela nous avons pris un
grand recipient d’eau dans lequel nous jetons un poids afin d’étudier le phénomène en trois étapes
décrites précédemment.
Cette expérience nous a montré que nous ne pouvions pas observer en détail le phénomène étudié, c'est pourquoi nous avons choisi d'utiliser différents liquides afin d'obtenir un résultat plus explicite.
2ème expérience:
contact du lait avec l'eau
Nous avons décidé de verser du lait dans un récipient d'eau que nous avons coloré avec de la grenadine.
Nous avons crée un tourbillon lorsque nous avons versé le lait dans l'eau colorée; nous avons trouvé que ce phénomène était intéressant car le lait compact au début, s'étale vers le fond du récipient lorsque la vitesse est nulle. Les deux matières sont donc totalement séparées.
La deuxième expérience est donc inverse à celle étudiée précédemment car nous observons ce qui se passe dans l'eau et non pas à lorsque la goutte entre en contact avec l'eau et ce qu'elle provoque à la surface de l'eau.
3ème expérience :
contact de l'huile d'olive avec l'eau
En répétant les même gestes, nous avons ensuite versé de l'huile dans de l'eau. L'huile au début se propage dans l'ensemble du récipient en créant des billes. Ces billes quelques secondes après remontent à la surface de l'eau et forment des amas qui stagnent à la surface en plusieurs blocs.
Cette troisième expérience est différente que celle étudiée avec le lait car le liquide ne s'étale pas au fond du récipient mais reste à la surface.
4ème expérience :
Nous avons testé une nouvelle expérience qui cette fois ci était de projeter un liquide d'une densité radicalement différente du liquide dans lequel on le mettait. Nous avons dans un premier temps mis du miel dans du miel, or le résultat a l'oeil nue est difficile a voir du coup nous avons décidé de faire la même expérience mais cette fois ci dans de l'eau pour voir ce que cela créerait. Après avoir fait l'expérience nous avons pu relever un résultat entièrement différent de ceux vus précèdement : le miel en tombant dans l'eau et étant lourd ne provoque aucune déformation a la surface de l'eau comme ci il tombait dans un réservoir vide et tombe directement au fond sous forme de filets très lent. Avant l'expérience nous étions persuadées de voir un effet a la surface de l'eau tel que des ondes ou au moins une éclaboussure.
5ème expérience :
Nous avons ensuite réitéré le même processus avec de l'huile et du velours de balsamique. Les deux liquides ayant également une très forte densité, on obtient alors un résultat semblable au précédent.
Le velours de balsamique forme une amas au fond du récipient après avoir été projeté, on observe quelques bulles qui restent détachées de cet amas.
6ème expérience :
Nous avons tenter de trouver un fluide ayant une densité se rapprochant du miel pour refaire le meme type d'expérience. Nous avons donc versé du gel douche dans un bol rempli d'eau.
Nous constatons que le gel douche nous a permis de reconstituer les ondes de surface que nous recherchions au début de l'exercice.
3- Conlusion
En conclusion, nous avons remarqué que la méthode utilisée reste la même pour les trois premières expériences mais que le résultat observé varie selon le liquide utilisé.
En effet, l'eau, le lait et l'huile ont provoqué trois résultats radicalement différents; l'un provoque une déformation de l'eau, l'autre se mélange parfaitement avec et le dernier est hydrophobe.
Pour les deux dernières expériences, nous n'avons pas utilisé de l'eau mais des liquides très denses que nous avons mélangé. Cela a engendré un résultat unique; nous n'observons pratiquement pas de déformations lors du contact des deux liquides et le liquide projeté s'installe directement au fond du récipient.
4- Projet architectural
Nous avons décidé de réaliser un skatepark car la volumétrie que crée la goutte au contact de l’eau nous a fait penser aux pentes et aux courbes que l’on retrouve dans un skatepark.
Dans le dessin suivant on remarque des espaces inspirés de deux des étapes énoncées précédemment.
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